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L'agriculture mahoraise
A Mayotte, 1/3 des ménages exercent une activité agricole. La pluriactivité est répandue et pour la plupart, l’agriculture constitue une activité pratiquée en vue de satisfaire les besoins alimentaires familiaux.
Les exploitations sont de petite taille (0.45ha) avec des difficultés d’accès et un relief accidenté.
La production locale couvre 46% de la consommation, principalement en produits vivriers et en fruits et légumes. Dans les filières animales, le taux de couverture reste insignifiant a part pour les œufs.
Le jardin mahorais
Le jardin mahorais est le mode de culture traditionnel et aussi le plus répandu. Il se caractérise par des systèmes de polyculture élevage où tout est mélangé.
Il est reconnu pour sa durabilité et essentiel pour l'approvisionnement alimentaire de l'ile. Les cultures vivrières (principalement banane et manioc) occupent 92% de la surface totale cultivée .
S’il n'existe pas de verger au sens métropolitain du terme (monoculture d'arbre), il y a également de nombreux fruitiers dans les jardins mahorais.
Le maraichage
Les cultures maraichères se développent rapidement, que cela soit chez des petits exploitants traditionnels ou des agriculteurs plus modernes.
On distingue les cultures maraichère en plein champs de celles sous abris. Si cela demande plus d'investissements, développer la culture sous serre permet :
Intensifier le nombre de cycle e production
Maitriser l’irrigation
Limiter les dégâts dus aux insectes ravageurs
Obtenir un rendement constant
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L'agriculture biologique est également en train de se développer à Mayotte. Une vingtaine d'agriculteurs (dont plusieurs JA) sont en cours de conversion dans un projet mené par l'EPFAM et le lycée agricole de Coconi.
L'élevage de volaille
En volaille, c'est l'élevage traditionnel au sol qui est prédominant. Cette filière est dynamique avec la création de structures collectives (AVM et Voyama) capables d’accompagner les agriculteurs. Moins de 5% de la consommation de poulet est locale. La construction de deux nouveaux abattoirs devrait permettre de répondre en partie à cette demande.
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Si Mayotte est quasiment autosuffisante en œufs, les évolutions des régimes alimentaires induisent une forte augmentation à venir de la consommation. Des contraintes pèsent sur les éleveurs de cette filière, avec un cout de production très important.
L'élevage de bovins
Près de 20% des exploitations agricoles possèdent au moins un bovin. Elevés à l'attache, ils représentent une forme de capitalisation. Seul 300 éleveurs sont dans une démarche de professionnalisation avec plus de 10 bovins, des animaux parqués, vaccinés et inséminés.
La viande bovine est principalement consommée dans le cadre cérémoniel, car en l'absence d'abattoir, elle est commercialisée hors de circuits formels. ​
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Seulement 15% du cheptel bovin est valorisé pour son lait. Cette production augmente et les éleveurs laitiers se sont regroupés au sein de la coopérative "Uzuri Wa Dzia", afin de mettre en place une collecte et transformation collective.
Les plantes aromatiques, à parfums et médicinales
​L'ylang ylang a donnée son surnom à l'ile aux parfums. Importante dans les années 80, cette filière a chuté de 60% entre 2002 et 2010. Cela s'explique par la concurrence des marchés aux alentours. La qualité de l'ylang de Mayotte reste reconnue et cette filière a un fort potentiel à l'export. Des investissements importants ont été réalisés pour sa relance avec le PER de Coconi.
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Le constat est similaire sur la filière vanille qui souffre du manque de compétitivité. Un projet de relance est en cours porté par l'ASSM, avec comme but d'organiser une transformation et commercialisation collective, et créer un label pour la vanille mahoraise.
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Si l’ylang et la vanille sont les plus emblématiques, d’autres PAPAM sont cultivés:
Cultivé à grande échelle dans les années 60, le poivre est aujourd’hui une culture de diversification
On retrouve du gingembre ou du curcuma, majoritairement vendus sous la forme de rhizome frais.
Le clou de girofle constitue un élément de base dans la médecine traditionnelle ou les cosmétiques
La cannelle mahoraise est réputée pour sa grande qualité
La transformation collective se développe sur les filières café/cacao au travers du "banga au chocolat"
Pépinière et fleurs
Certains agriculteurs on choisit de se lancer dans l'activité de pépinière. Cela consiste à cultiver des plants jusqu’à ce qu’ils atteignent un stade permettant d’être transplantés. On y trouve des plantes fruitières, aromatiques, ornementales ou encore maraîchères.
La saisonnalité des produits

Galeries photos











































